Un doux parfum de fleur ... qui donne envie de tuer (pv. Mathew Freeman )

Aïko vagabondait. Son esprit errait dans ses souvenirs, cherchait ce qui était bon, triant tout. Pourtant, malgré les recherches, la jeune femme ne trouvait prèsque rien de bien. Elle avait tuer, tuer et encore tuer. Cela l'avait amusée, amusée, et encore amusée ...
Elle arriva près d'une petite cabane, ou elle entra et s'assit.
A cet endroit, l'internat n'avait pas beaucoup de défenses ; elle s'était débrouillée pour passer.

Le vent soufflait doucement ; l'Ange s'amusa à déceler des odeurs, notamments celles de fleurs. Elle aimait beaucoup les fleurs, leur doux parfum ... Aïko se mit à taper du pied, agacée. Replonger dans ses souvenirs lui donnait toujours une envie meurtrière qu'elle avait du mal à faire taire. Des larmes coulèrent sur ses joues, qui s'empourprèrent. Elle se reprit tout de suite, n'aimant pas se laisser aller. Du hut de ses 11 mois, elle estimait avoir vécut trop de mauvaises choses et pas assez de bonnes, mais elle ne s'en plaignait pas.

Aïko n'avait fait aucune bonne rencontre, à son arrivée, mais le manque de souffrance l'énervait. Elle avait aprit à haïr, et à être haïe. C'était son quotidien. Pour une fois, elle souhaitait être mal à l'aise, elle souhaitait pouvoir dire autre chose que de douces parolles.
C'était la raison de son isolement. Mais Aïko ne souffrait plus, ou de moins plus physiquement.
Elle entendit soudain craquer une branche, ce qui interompit sa rêverie. Elle tourna la tête, mais il n'y avait personne. Sur ces gardes, elle tendit l'oreille.

Nombre de messages : 15 PUF : Ipod Date d'inscription : 21/08/2008

Matthew avançait dans la forêt comme un errant. Il aimait la douceur du vent qui soufflait entre les branchages feuillus des arbres immobiles et silencieux. Matt était quelqu'un de calme, il aimait le calme. Il avançait légèrement, de son allure douce et lente. Il était plutôt âgé comparé aux autres pensionnaire. Une vingtaine d'année, des cheveux gris argentés ou blonds, tout dépendait de la forme qu'il prenait ou de son humeur. Etant métamorphe, il peut changer son apparence à volonté, une chose qu'il contrôle à sa guise sauf pour ces yeux, qui deviennent de couleurs différentes à chaque secondes, Matt déteste que l'on regarde ses yeux, ils sont donc toujours cachés par ses mèches de cheveux rebelles ou par des lunettes noires.

Aujourd'hui, il était habillé de façon simple. Un pantalon en cuir noir, un blouson ouvert et des boots argentées. Ses lunettes noires sur le nez et un gant rouge à la main droite, l'autre était munie d'un gant noir clouté.
Son torse nu, montrait de magnifiques abdominaux qui faisaient craquer plus d'une fille, mais ce n'était pas pour ça qu'il montrait son ventre. Matt n'aimait pas trop la matière sur lui, il préférait même se balader nu, mais les scientifiques n'aimeraient pas trop que Matthew se mette à se trimbaler partout dans l'Internat aussi peu vêtu qu'un ver.
Ses cheveux gris argenté quant à eux se baladaient au vent, glissant sur les traits fins du visage du jeune homme.

Il avançait à présent tout près du grillage de sécurité. Matthew avait toujours su qu'il y avait un monde extérieur, il avait découvert des choses plutôt intéressantes lors de ses virées nocturne, des choses qu'il valait mieux qu'il garde pour lui, car ses choses ne devraient pas se trouver dans sa tête. La peur ne fait pas parti de son organisme et de son état de vie, mais il n'aimerait pas se retrouver à la morgue... Une chose est sur, c'est qu'il se retrouverait bien un jour, en dehors de ses grilles.
Il glissa ses doigts le longs du grillage, lorsqu'il marcha sur une branche qui craqua fortement. Un petit grognement du démon en lui sortit de sa gorge. Valait mieux ne pas se faire remarquer par ici. Avec un petit bond, il se retrouva quelques mètres plus loin et courut légèrement jusqu'à la cabane de bois, qu'il connaissait depuis le début.

Il grimpa l'échelle de bois avec une souplesse hors de commun, sans faire aucun bruit. Lorsqu'il ouvrit la porte, il vit sur le seuil, une jeune fille qui le regardait. Il leva un sourcil, perplexe.

Aïko tourna le regard vers la porte et découvrit un jeune homme sur le pas de la porte. Elle se leva d'un bond, vive. Elle n'aimait pas les gens, était insociable, n'avait absolument pas envie de symphatiser avec quiquonque. Mais elle n'avait pas non plus l'intention d'être agréssive. Aï ko se laissait porter par la vie, réagissait en conséquence.

"- Bonjour, lança t-elle, crispée."

Elle rangea ses ailes derrière son dos et se forca à se détendre. Elle n'était pas vraiment en état de se battre, bléssée et maigre comme elle était, mis Aïko n'était pas vraiment quelqu'un de normal. Les lattes de bois grinçèrent sous ses pieds, et un lourd silence se fit, pesant.

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